AKOUSATE, AKOUSATE ! Mardi prochain, même salle, mêmes heures, c'est Anne DeCrémoux que nous aurons le plaisir d'entendre sur certains problèmes d'interprétation liés à sa pratique de traduction de textes d'Aristophane [consultables en ligne à partir du résumé ci-dessous d'un simple clic sur le titre de l'œuvre]
Interprétation et cuisine de la traduction :
Le cas des noms parlants
dans la Comédie Grecque Ancienne
Le cas des noms parlants
dans la Comédie Grecque Ancienne
Le but de cette intervention est d'aborder quelques problèmes posés par la traduction dans son lien inévitable avec l'interprétation, et leurs conséquences sur l'activité concrète du traducteur. Nous nous appuierons sur le cas particulièrement difficile de la Comédie Ancienne, telle que nous la connaissons par l'œuvre d'Aristophane.
Une première partie de ce séminaire sera consacrée à la présentation des questions concernant les liens entre interprétation et traduction, en nous concentrant progressivement sur la comédie attique de la première période : problèmes qui se posent de manière générale dès qu'il s'agit de passer d'une langue à l'autre ; dans le cas de la traduction d'une oeuvre antique ; dans le cas plus spécifique encore d'une pièce du théâtre grec classique, avec ses conditions sociologiques particulières ; enfin, problèmes posés par la traduction d'un texte comique, écrit pour un public dont le "rire n'est pas le notre". Ces débats mettent surtout au jour des obstacles et posent la question de l'intraduisible : nous verrons quelques unes des options alors choisies par les traducteurs pour y faire face. Il ressort souvent de ces discussions l'idée qu'il existe des types généraux de traduction, opposés deux à deux, idée dont la pertinence sera à évaluer.
Dans un second temps, nous aborderons très concrètement un exemple particulier, le cas des noms propres dans les premières comédies d'Aristophane (Les Acharniens, Les Cavaliers et Les Nuées) et les choix que doit faire le traducteur, en fonction - ou non - des questions théoriques qu'il s'est posées. Après avoir précisé les enjeux, nous verrons comment dans deux cas de noms "parlants', celui des noms réels et celui des noms fictifs, les traducteurs ont travaillé, en s'efforçant d'effectuer des choix conformes à un projet général, mais contraints, souvent, de faire une cuisine au cas par cas.
Nous travaillerons sur des passages des textes grecs, qui seront également donnés en translittération pour les non hellénistes, et sur des échantillons de leurs traductions.
Une première partie de ce séminaire sera consacrée à la présentation des questions concernant les liens entre interprétation et traduction, en nous concentrant progressivement sur la comédie attique de la première période : problèmes qui se posent de manière générale dès qu'il s'agit de passer d'une langue à l'autre ; dans le cas de la traduction d'une oeuvre antique ; dans le cas plus spécifique encore d'une pièce du théâtre grec classique, avec ses conditions sociologiques particulières ; enfin, problèmes posés par la traduction d'un texte comique, écrit pour un public dont le "rire n'est pas le notre". Ces débats mettent surtout au jour des obstacles et posent la question de l'intraduisible : nous verrons quelques unes des options alors choisies par les traducteurs pour y faire face. Il ressort souvent de ces discussions l'idée qu'il existe des types généraux de traduction, opposés deux à deux, idée dont la pertinence sera à évaluer.
Dans un second temps, nous aborderons très concrètement un exemple particulier, le cas des noms propres dans les premières comédies d'Aristophane (Les Acharniens, Les Cavaliers et Les Nuées) et les choix que doit faire le traducteur, en fonction - ou non - des questions théoriques qu'il s'est posées. Après avoir précisé les enjeux, nous verrons comment dans deux cas de noms "parlants', celui des noms réels et celui des noms fictifs, les traducteurs ont travaillé, en s'efforçant d'effectuer des choix conformes à un projet général, mais contraints, souvent, de faire une cuisine au cas par cas.
Nous travaillerons sur des passages des textes grecs, qui seront également donnés en translittération pour les non hellénistes, et sur des échantillons de leurs traductions.
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