mardi 19 mai 2009

Sylvain Auroux et l'interprétation en linguistique

Amis linguistes, entendez : mardi prochain, nous aurons le plaisir de recevoir

Sylvain Auroux (Paris 7)
toujours de 12h à 14h
encore en salle 020 de la Maison de la Recherche
sur le thème

Herméneutique et linguistique

Voici un aperçu des grandes lignes de son intervention :

L'herméneutique a concerné le langage dès la naissance de la philologie. D'une certaine façon, elle provient du droit. Elle a connu son heure de gloire avec Dilthey qui, en opposant sciences de la nature et sciences de l'esprit, décrivait deux procédés cognitifs expliquer et comprendre. Les courants herméneutiques n'ont jamais cessé de s'approfondir (voir Ricoeur). On remarquera que la grammaire n'a jamais utilisé la propriété "compréhension", mais plutôt la correction (bonne formation des expressions).
Je définirai les hypthèses de base de l'herméneutique de la façon suivante :
Soient Si le sujet qui construit la connaissance, Oc son objet et Pi une propriété. L'assertion par Si de Pi(Oc) possède deux conditions préalables :
(i) Pi(Si) a été/est vraie.
(ii) Si sait que (i).
En généralisant, on obtient une "clause de conscience" :
(iii) Si Sj asserte que Pi(Oc), il faut qu'il sache que (i) et (ii) pour lui-même et d'autres sujets.

Je voudrai tester la validité et les limites de ces hypothèses dans le cas de la linguistique moderne et relier cette question à celle du caractère empirique de la linguistique.

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